Jeux d'Histoire du Ponant - club de jeux d'Histoire à Brest

samedi 29 avril 2017

Le Dogue noir de Brocéliande


Quand les faits se sont-ils déroulés ? L'Histoire n'a rien retenu de cet l'épisode de "petite guerre" en Bretagne, alors en pleine guerre de succession.

Bertrand du Guesclin a bientôt quarante ans, et sa bravoure au combat l'a fait chevalier. Son caractère batailleur et sa soif d'aventure l'ont conduit en forêt de Brocéliande, où ses talents particuliers lui offrent de nombreuses occasions de se battre au bénéfice de Charles de Blois, et pour sa propre renommée.
La présence de Bertrand et de ses soudards a été confirmé près d'un hameau, bien connu des troupes anglaises stationnant à proximité. Une patrouille est dépêchée, avec mission de capturer Bertrand et de nettoyer la forêt.

 
Les Anglais passent l'auberge, où tout semble calme...
...et progresse dans la forêt inhospitalière
Un détachement part sur les hauteurs qui surplombent le chemin, et débusque des bandits, qui tirent
Entretemps, les Anglais avancent, leur capitaine en tête...
 ...sans s'apercevoir que les paysans ont coupé la route au niveau de l'auberge...
 ...et que des arbalétriers sortent du couvert des arbres ; le capitaine est déjà à terre, blessé
Sur l'avant, le pont est bloqué, alors que Bertrand et ses hommes de mains surgissent de derrière
S'en suit une mêlée confuse
La piétaille anglaise se fait massacrer
Quant au capitaine anglais, sa rançon pourra remplir les poches de la bande de Bertrand

On l'appelle désormais le "dogue noir de Brocéliande", et ce nom suffit à emplir de terreur la soldatesque anglo-montfortiste qui viendrait à passer par ces chemins. Mais Bertrand a un autre destin que celui de bandit de grand chemin ; l'histoire est déjà en marche.

dimanche 23 avril 2017

Les chariots de Carthage

La gigantesque armée de Hannibal Barca a quitté le territoire des Allobroges, et continue sa marche sur Rome. 


Bientôt les Puniques atteindront les Alpes, mais il faudra encore traverser quelques vallées encaissées, peuplées par des barbares qui pourraient être tentés de s'octroyer un juteux droit de passage.

Le peuple des Tricores domine la vallée du Drac. Patients, les "barbares" ont laissé passer le gros de l'armée d'invasion.

Il est temps d'intervenir, car les derniers chariots se présentent enfin...
 
Les Tricores commandent le franchissement de la rivière, non loin de leur village. Alors que les cavaliers numides ont déjà traversé, le gros de l'arrière-garde punique est encore sur l'autre rive, et déjà sous la menace d'un groupe de cavaliers.


 Les Numides, après avoir contourné un premier groupe ennemi sans trop de difficultés...
...repassent sur l'autre rive pour prendre à revers un second groupe de guerriers embusqués
L'infanterie punique intervient, aidée par les cavaliers ibères et des frondeurs baléares
 Les Tricores, débordés, sont taillés en pièces dans la plaine
Les derniers cavaliers "barbares" sont cueillis par les lanciers puniques
...alors que de l'autre côté, les cavaliers numides continuent de semer la confusion
 La route est réouverte aux Puniques, et les chariots pourront enfin passer


L'attaque du convoi a donc échoué, comme de nombreuses autres embuscades que l'Histoire n'a pas retenues.


Après une nuit de repos bien méritée dans le village tricore, les Carthaginois ont pu compléter leurs bagages avec les quelques bœufs, cochons, et autres esclaves mis gentiment à disposition par les malheureux vaincus.



Désormais, l'armée carthaginoise peut s'attaquer aux Alpes, et, du haut des sommets, défier la puissance de Rome.


jeudi 13 avril 2017

Atlantique Nord, novembre 1939



Sur terre, c'était la "drôle de guerre". En mer se jouait une partie de cache-cache. En cette fin de novembre 1939, les croiseurs de bataille allemands Scharnhorst et Gneisenau faisaient peser une lourde menace sur les lignes de communication des Alliés entre l'Islande et les Féroé. Deux "monstres" étaient à leur poursuite : le Français Dunkerque, et le Britannique HMS Hood.

La rencontre n'a pas eu lieu, du moins avant que nous ne la jouions sur notre table. C'était également pour nous l'opportunité de tester la règle Naval Thunder - Battleship Row sur un scénario rapide à mettre en place, le tout avec des figurines de navires au 1/3000.

Deux silhouettes hostiles s'approchent des "jumeaux"
Les premiers échanges de tirs ne tardent guère
Effectivement, ce sont bien le HMS Hood et le Dunkerque qui viennent au contact
La passerelle du Scharnhorst est atteinte, et un incendie se déclare aussitôt
L'Allemand réplique, et rend la pareille au HMS Hood 
Le croiseur allemand, désormais handicapé, parvient néanmoins à maîtriser l'incendie...
...et pique sur les ennemis, suivi par le Gneisenau
Une nouvelle salve de la batterie principale du Hood atteint sérieusement le Scharnhorst... 
...qui se retrouve sous le feu terrible du Dunkerque, qui l'achève 
Seul survivant, le Gneisenau remonte la file ennemie... 
...et parvient à contourner le Dunkerque, inopérant dans son arc arrière

C'est ainsi que, sur notre table, le Gneisenau réussit à s'échapper, et que le Dunkerque, après avoir coulé le Scharnhorst, put escorter le HMS Hood fortement endommagé.