Nous sommes en 1345, lors de la guerre de succession de Bretagne.
Charles de Blois, prétendant à la couronne ducale et soutenu par la France, se bat contre son rival Jean de Montfort aidé par Edouard III, roi d'Angleterre. Ce dernier dépêche l'un de ses plus brillants capitaine Dagorn (Thomas Dagworth) pour porter secours aux places fortes assiégées par le parti blessiste.
C'est ainsi que Dagorn et ses hommes rencontrèrent le 17 juin après-midi l'armée de Charles de Blois aux landes de Cadoret, près de Josselin.
Sur la route de Ploermel, les Anglais franchissent l'Oust
Ce scénario est pour nous l'occasion d'essayer la règle Lion Rampant publiée par Osprey.
Chaque joueur commande une compagnie, constituée de 4 à 8 "unités", comptant de 6 à 12 figurines soclées individuellement.
Les joueurs jouent chacun à leur tour. Le joueur actif tente alors de rallier des unités en désordre, puis teste les charges incontrôlées, puis teste les activations normales (déplacer, ou tirer, ou charger l'adversaire).
Chacune de ces actions est testée en lançant 2 D6, dont le total doit
être supérieur ou égal à la valeur cible de l'unité. En cas d'échec, non
seulement l'unité n'effectue pas l'action prévue, mais le joueur actif
perd la main, et c'est au tour de l'autre joueur.
Ainsi, les chevaliers sont extrêmement destructeurs et durs à abattre, les
milices se débandent pour un rien, les archers ont un pouvoir de
nuisance véritablement fort... En fait, la panique s'installe très
rapidement dans l'un et l'autre camp, et la désertion des combattants fait
autant de dégâts que le sort des armes. Mais place au jeu...
Dagorn (portant les hermines) montrant le chemin à ses hommes
Mais les blessistes l'attendent...
...et lui barrent la route
Dagorn charge, repoussant les soudards ennemis
Les sergents anglo-bretons se ruent contre les arbalétriers franco-bretons
Entretemps, les unités d'archers continuent de passer
A l'image de la bataille historique, la compagnie de Dagorn a pu franchir l'Oust sans trop de difficulté, alors que l'armée de Charles de Blois a fini par se disperser, après avoir subi de lourdes pertes.
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