Jeux d'Histoire du Ponant - club de jeux d'Histoire à Brest

dimanche 15 août 2021

Le vol des dragons


D'autres l'appelaient le "sabot volant". Il faut dire qu'il n'était pas franchement beau, le Blohm&Voss BV 138 "Seedrache", autrement dit le "dragon des mers". Cet hydravion au profil particulier avait pour mission d'effectuer des patrouilles maritimes lointaines, afin de repérer des convois ou des navires alliés et de les signaler.

Notre scénario nous porte le 28 juillet 1943. Trois BV 138 patrouillent au-dessus de la mer de Norvège.

Les Britanniques venaient de lancer l'opération "Governor",  opération de diversion simulant une tentative de débarquement allié en Norvège occupée. L'objectif était d'attirer le cuirassé Tirpitz afin de le détruire.

La force "D" est constituée du croiseur léger HMS Belfast, accompagné des destroyers HMS Oribi et HMS Orwel. De plus, les navires sont placés sous la protection de Beaufighter du 404 Squadron de la RCAF, auxquels s'ajoutent des chasseurs Martlet du 890 Squadron basés sur le HMS Illustrious (de la force "A").

Alors qu'ils arrivent juste au contact des navires, les BV 138 sont aussitôt repérés par les Alliés

Les avions alliés se précipitent sur les lents hydravions ennemis...

... laissant la voie libre à un Ju 88 armés de torpilles, qui se rapproche des navires

Les chasseurs sont trop rapides, et sont les proies des tourelles des hydravions...

...alors que le Junker s'approche de ses proies malgré le tir, inefficace, de la DCA

L'Allemand lance une première torpille : le HMS Orwel est détruit

Dans les airs, un BV 138 ajoute à la confusion, et parvient à abattre un Martlet  

Deux nouveaux Beaufighter se joignent au bal

Le Ju 88, toujours isolé, se réaligne sur le HMS Belfast et délivre sa dernière torpille : c'est un échec

Un hydravion est touché, mais n'encaisse que des dégâts légers

Une autre patrouille de BV 138 se joint au combat

La DCA des navires se montre enfin efficace, et abat deux avions allemands

Un Beaufighter engage l'un des BV 138 et l'abat

Les Alliés prennent l'avantage, et "nettoient" le volume autour des deux navires survivants

Les hydravions allemands parviennent à dégager sans compter de nouvelles pertes. Avec un contre-torpilleur britannique coulé, l'opération "Governor" ne commence pas sous les meilleurs auspices. Les Allemands mordront-ils à l'appât ?

samedi 7 août 2021

Cambyse en Nubie

Après avoir déposé Psammétique III, Cambyse II, fils du roi achéménide Cyrus le Grand, était désormais Pharaon d'Égypte. Mais son ambition ne s'arrêtait pas là : il cherchait à étendre son royaume en Afrique, vers l'ouest en Lybie et en Cyrénaïque, mais aussi au sud au Pays de Koush (la Nubie).

La campagne de Nubie n'était pas une partie de plaisir. L'armée perse devait non seulement s'adapter à une nature résolument hostile, mais la population locale ne lui apportait aucun soutien, bien au contraire ! De plus, les guerriers koushites était de farouches combattants. 

Notre scénario nous porte au nord de la Nubie. Le corps expéditionnaire perse rencontre une armée ennemie, prête à en découdre.


Les Koushites forment une ligne solide, basée sur la puissance de leurs archers

Ils disposent également d'une cavalerie légère, qui se lance pour contourner l'aile droite perse

Les Perses, quant à eux, misent sur leur cavalerie lourde, déployée sur l'autre aile

Les premiers échanges de tirs ont lieu, et la cavalerie nubienne tente de déborder le dispositif ennemi

La cavalerie perse, moins mobile, fait de même sur l'autre aile

De l'autre côté, la cavalerie légère de Cambyse fixe ses homologues numides

Si entretemps, au centre, la situation ne semble pas bouger...

... l'infanterie perse de l'aile gauche charge les archers koushites...

... alors que la cavalerie s'occupe de l'infanterie moyenne

La cavalerie koushite, bien que supérieure en nombre, ne parvient pas à percer...

... et c'est trop tard : sur l'autre bord, les Perses ont déjà tout balayé

L'aile droite nubienne est détruite. Les Koushites préfèrent sauver ce qui reste de leur armée, et ainsi préparer leur revanche. Car il n'est pas certain, loin de là, que Cambyse puisse s'aventurer plus profondément en Nubie.