Fin août 1944. Partout en France occupée, la fin de la bataille de Normandie provoque la retraite des troupes allemandes vers les frontières du Reich.
Profitant de la confusion, un groupe de Résistants grisé par l'ambiance a chassé les gardes d'un dépôt et le personnel de la Kommandantur locale, située dans un manoir isolé. Leurs intentions sont de faire sauter l'un ou l'autre de ces locaux avec le peu de moyens dont ils disposent, récupérés d'un parachutage allié.
Une colonne allemande en retraite a capturé l'un des maquisards qui a
parlé. Les Allemands décident alors de se détourner, afin d'empêcher les Résistants de réaliser leur projet.
La colonne allemande s'arrête près d'un pont pour le sécuriser. Ils mettent donc leurs véhicules sous bonne garde et montent à l'assaut des objectifs.
Le chef de la colonne est face à un dilemme : lequel des deux lieux est l'objectif piégé par les Résistants ? L'heure tourne et il donne ses ordres : une section s'avance prudemment
en reconnaissance.
Les Allemands étaient attendus, et sont bientôt pris à partie par une mitrailleuse. Échaudée, la section est clouée sur place sous les balles.
Une autre colonne s'élance au pas de course vers la Kommandantur,
tentant ainsi de l'investir de vive force afin d'empêcher sa destruction.
Surprise en terrain découvert, elle riposte et inflige elle aussi des
pertes au groupe qui lui a tiré dessus. Les échanges sont vifs
et en définitif, les Allemands isolés et sans protection sont décimés.
Les autres troupes progressent vers la ferme où se situe le dépôt : des
Résistants s'y sont retranchés. Est-ce là que les explosifs ont été mis ?
Face à tant de troupes bien équipées et soutenues par une mitrailleuse
lourde, ils ne tiennent pas longtemps et les survivants s'enfuient.
Au
pied de la ferme, les Allemands se regroupent alors, mais au lieu de
l'investir, ils s'orientent vers la Kommandantur d'où les tirs sont encore nourris.
Désespérés, les derniers Résistants tenter une
sortie pour freiner les Allemands. Les Français plient sous le nombre.
C'est alors qu'une
explosion retentit depuis la Kommandantur !
Au pris d'un lourd tribu, les Résistants ont pu signer leur action d'un drapeau gaulliste. Les Allemands se replient. Ils ne s'arrêteront qu'une fois
franchi le Rhin !
Jeux d'Histoire du Ponant - club de jeux d'Histoire à Brest
dimanche 23 février 2020
mardi 18 février 2020
Les Têtes Brûlées
Novembre 1943, dans les îles Bougainville, Pacifique sud.
Greg « Pappy » Boyington est le commandant de la VMF-214 « Black sheep » et un des meilleurs pilotes du corps des Marines. Ses exploits ont été immortalisés par la série Les Têtes Brûlées, dans laquelle Robert Conrad jouait le rôle de Boyington. Le scénario qui suit est un hommage à Robert Conrad, décédé le 8 février 2020.
Pappy choisit l’attaque et se glisse directement derrière la première paire de Zero qui commet l’erreur de virer un peu trop tôt devant lui. La première rafale rate son but et le piège se referme : des Japonais devant, d’autres derrières… La sueur coule sur la nuque de Boyington !
Après avoir élégamment évité une tentative d’abordage par un kamikaze japonais …
… Boyington arrive à trouver un angle de tir parfait et descend son premier adversaire.
Plus que cinq, et il pourra rentrer à Vella La Cava, où l’attendent ses équipiers.
Boyington arrive à éviter les rafales, mais il se fait finalement surprendre par Arachi qui l’allume presque à bout portant.
Avec un moteur en feu, et une vitesse réduite, la mission s’annonce délicate pour le major Boyington.
Il choisit alors de plonger au raz de l’eau pour essayer d’échapper à ses poursuivants, plus nombreux, plus rapides et plus agiles.
Longtemps poursuivi, esquivant quasiment à chaque tour,
Boyington parvient à tenir jusqu’au moment où Arachi, à court de carburant, sonne le signal de la retraite. Les Japonais doivent repartir vers Rabaul et Boyington peut atterrir à La Cava, avec un Corsair transformé en passoire, mais encore en état de voler !
Greg « Pappy » Boyington est le commandant de la VMF-214 « Black sheep » et un des meilleurs pilotes du corps des Marines. Ses exploits ont été immortalisés par la série Les Têtes Brûlées, dans laquelle Robert Conrad jouait le rôle de Boyington. Le scénario qui suit est un hommage à Robert Conrad, décédé le 8 février 2020.
Arachi, l’as japonais avec qui Boyington a eu déjà plusieurs
fois maille à partir (si nous en croyons la série) est de retour. Boyington, après une
patrouille en solitaire tombe sur un groupe de Zero menés par Arachi.
Seul contre six, il doit s’en sortir !
Pappy choisit l’attaque et se glisse directement derrière la première paire de Zero qui commet l’erreur de virer un peu trop tôt devant lui. La première rafale rate son but et le piège se referme : des Japonais devant, d’autres derrières… La sueur coule sur la nuque de Boyington !
Après avoir élégamment évité une tentative d’abordage par un kamikaze japonais …
… Boyington arrive à trouver un angle de tir parfait et descend son premier adversaire.
Plus que cinq, et il pourra rentrer à Vella La Cava, où l’attendent ses équipiers.
Commence alors un jeu de chat avec la souris, où cinq chats
japonais tournoient autour d’une grosse souris bleue américaine...
Boyington arrive à éviter les rafales, mais il se fait finalement surprendre par Arachi qui l’allume presque à bout portant.
Avec un moteur en feu, et une vitesse réduite, la mission s’annonce délicate pour le major Boyington.
Il choisit alors de plonger au raz de l’eau pour essayer d’échapper à ses poursuivants, plus nombreux, plus rapides et plus agiles.
Longtemps poursuivi, esquivant quasiment à chaque tour,
Boyington parvient à tenir jusqu’au moment où Arachi, à court de carburant, sonne le signal de la retraite. Les Japonais doivent repartir vers Rabaul et Boyington peut atterrir à La Cava, avec un Corsair transformé en passoire, mais encore en état de voler !
dimanche 16 février 2020
Un déjeuner en Espagne
Entre les brigands traditionnels, les paysans révoltés, les fidèles à la monarchie espagnole, et tous les autres intrigants œuvrant pour la chute de l'Empire napoléonien, il ne faisait définitivement pas bon d'être Français en Espagne en cette année 1812.
Par l'intermédiaire d'un honorable délateur, les autorités françaises sont informées que les Anglais vont rencontrer un groupe de rebelles dans une petite ferme. Leur chef, un Padre exalté, prône la destruction totale des serviteurs de l'Antéchrist.
Les Français ne peuvent pas laisser passer une si belle occasion de mettre la main sur un tel énergumène. Après avoir reçu le renfort d'un petit détachement de l'armée, les gendarmes impériaux passent à l'action. Il est deux heures de l'après-midi.
Par petits groupes, les Français s'approchent du hameau rebelle...
...mais ils ne se doutent pas qu'ils sont en fait attendus...
...et que des Anglais ont aussi aidé à barricader la ferme
Les lignards restent toutefois méfiants
Effectivement, le comité d'accueil répond aussitôt présent
Les tirs proviennent aussi des fenêtres des bâtiments
Répondant au feu par le feu, les lignards incendient un premier bâtiment
Les Français investissent une barricade...
...mais se font massacrer sous un tir croisé
Des brigands tentent de s'enfuir, sous les moustaches des gendarmes impériaux...
L'assaut est donné sur la maison d'où parviennent de nombreux tirs
On y trouve le fameux padre, exhortant ses compagnons au Martyre
...comme le sont les infortunés fuyards
L'opération a donc porté ses fruits. L'agitateur ne nuira plus, tout comme sa bande de brigands. Quant aux Anglais, ils sont parvenus à s'enfuir, emmenant avec eux les mules et toutes les provisions de bouche qui font tant défaut à leur ordinaire.
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