Nous sommes le
27 mai 1940.
L’opération Dynamo qui a pour objectif de rapatrier en Grande
Bretagne les éléments de la BEF (British expeditionary Force) démarre ce jour. Les escadrilles anglaises sont sur le pied de guerre pour essayer de couvrir
au mieux les navires qui accomplissent cette tâche.
Le scénario "
Hard Day’s Night" est tiré de l’extension
Days of Glory pour la
règle
Check your six, qui recouvre les différents évènements aériens de la
campagne de France entre mai et juin 1940.
Une escadrille de
Spitfire
patrouille au Sud-Est de la
poche de Dunkerque. Un
Heinkel 111 solitaire est repéré, vraisemblablement en mission de reconnaissance.
Une aubaine pour ces six pilotes qui voient là une proie facile qui pourra leur
débloquer un tableau de chasse quasiment vierge. En effet ces aviateurs sont peu
aguerris et n’ont pas eu, pour la plupart, l’occasion de voler souvent en
mission de guerre.
Alors que la patrouille haute de
Spitfire reste en couverture, la
patrouille basse plonge vers le
Heinkel pour l’éliminer. Une première
rafale longue du
leader encadre déjà le bombardier dont le sort semble
déjà scellé.
C’est alors que surgissent les chasseurs de
protection allemands, directement derrière les
Spitfire ! Quatre
Zerstörer
Bf 110 et deux
Messerschmitt Bf 109 tombent en piqué depuis les nuages et
s’abattent sur les pilotes anglais qui n’ont rien vu venir, tout
occupés à s’acharner sur une proie facile…
Les chasseurs deviennent alors chassés et les combats s’engagent
La patrouille de Spitfire en protection se jette sur les Bf 110 pour
s’interposer entre eux et les chasseurs qui s’occupent du Heinkel…
...qui slalome désespérément pour échapper au tir du leader anglais
Le
Spitfire parvient à se mettre en position de tir favorable, juste dans les
six heures du bombardier.
Un échange de tir nourri s’en suit.
Les deux appareils sont touchés
Un des moteurs du
Heinkel prend feu alors que l’empennage de l’aile
droite du
Spitfire est perforé, sectionnant des câbles de commande. En
voulant dégager rapidement en virage serré (manœuvre spéciale), le test
de pilotage du leader britannique échoue et l’aile se casse en deux,
entraînant la première perte du combat.
Les 110 arrivent alors et mitraillent copieusement les deux Spitfire en
couverture de leur Leader
Ceux-ci, pour leur première sortie subissent
des impacts totalement inattendus. Avant d’avoir pu réagir, le
Field-Officer Jones voit son moteur s’enflammer sous les impacts des
obus de 20mm du
Zerstörer, qui mérite ici bien son nom ! Il a juste le
temps de sauter et d’ouvrir son parachute avant que son avion n’explose.
La patrouille haute de Spitfire arrive alors à portée de tir et
mitraille copieusement les deux Bf 110
Un chasseur allemand subit des dégâts, mais
en retour l'un des mitrailleurs arrière des 110 réussit à toucher l’ailier
gauche britannique. Mais le parfum de la victoire s’efface rapidement pour les Anglais qui
sont à leur tour coiffés par une
rotte de deux Bf 109.
Les nouveaux venus expédient
définitivement d’une rafale bien placée le Spitfire endommagé
A force de se croiser et de s’entrecroiser, les avions finissent par
s’accrocher. Si l’anglais s’en sort à peu près intact, le Bf 110 doit
s’écarter du combat, moteur en feu.
Pendant ce temps les 3 derniers chasseurs anglais s’acharnent sur le
bombardier...
et finissent par le descendre
La mission semble accomplie
Mais les trois derniers
Spitfire doivent encore s’échapper hors de portée du feu meurtrier des cinq chasseurs allemands qui les entourent et les mitraillent.
Les tirs nourris des canons allemands font d’abord exploser un premier chasseur anglais...
...puis le deuxième...
...et le troisième ; les Spitfire sont éliminés jusqu’au dernier par les chasseurs allemands
Le
bilan de cet engagement est sans appel : si la mission de
reconnaissance menée par le
Heinkel 111 n’a pu être menée à bien, les
deux patrouilles de
Spitfire ne rentrent pas à leur aéroport, et deux
pilotes ont été tués en combat. Deux autres sont capturés par les
allemands et finiront au Stalag 111 alors que les deux derniers pourront
parvenir à Dunkerque et reprendre le combat. Côté allemand, un chasseur
rentre sur un moteur alors qu’un deuxième
Zerstörer s’écrasera à
l’atterrissage.