Pourtant, les druides avaient sacrifié aux Dieux avant la bataille...
En ce début du IVème siècle avant notre ère, Rome n'est qu'une cité italienne parmi d'autres. La République, toute jeune, essayait de fédérer les villes voisines. Ce que Rome n'obtenait pas par la diplomatie, elle l'obtenait par les armes. C'est dans ce contexte que les Gaulois installés en Cisalpine passèrent à l'offensive.
Brennus et ses troupes assiégeaient la cité étrusque de Clusium, alliée à Rome, qui dépêcha des ambassadeurs auprès des Gaulois. Mais plutôt que de négocier une trêve, ils combattirent ouvertement aux côtés des Clusiniens. Les Gaulois exigèrent aussitôt que les prétendus diplomates leur soient livrés, mais les Romains refusèrent. En représailles, les Gaulois levèrent le siège et marchèrent, confiants, sur l'arrogante cité.
La rencontre, la première entre Gaulois et Romains, c'est produite à 12 kilomètres de Rome au bord du Tibre, au confluent de l'Allia.
Les hordes gauloises en marche
Les Gaulois s'avancent sur l'ennemi, le Tibre sur leur droite
L'armée romaine et l'aile latine pivotent pour se consacrer exclusivement aux chariots ennemis
C'est leur première rencontre : les chars gaulois face à l'infanterie lourde romaine
Les chars se font laminer, alors que les guerriers gaulois sont fixés par l'infanterie légère adverse...
...qui attire le tumulte barbare loin de ses lignes initiales
Le piège a fonctionné : les ailes romaines se referment sur les Gaulois
Les troupes victorieuses rentrèrent à Rome, braillant, chantant, buvant. Devant ce tumulte, les habitants de la cité crurent que les Barbares avaient gagné, et abandonnèrent les faubourgs pour se réfugier sur la colline du Capitole. Les soudards, avinés et festoyant, envahirent les bas-quartiers qu'ils saccagèrent. Il fallut l'intervention musclée du général Camille (Marcus Furius Camillus) pour restaurer l'ordre.
Ces derniers évènements ne furent jamais acceptés par les Romains, qui attribuèrent sans honte les exactions commises aux Gaulois, qui devinrent de la sorte l'ennemi mortel sur lequel se fera Rome. Lisez Tite-Live pour vous en convaincre. D'ailleurs, Vae Victis est une expression latine, non ?
Lorsqu'un plan de bataille est suivi, envers et contre tout, depuis le début jusqu'à la fin.
RépondreSupprimerNon le décrochage n'est pas de la couardise... Pour des javeliniers, c'est de l’intelligence quand en face se présente une horde en haillons (quand ils en ont...) réputée d'élite.
RépondreSupprimerQuand le jeu d'Histoire la revisite et éclaire l'Histoire !...
RépondreSupprimerJoli CR et jolies figurines. Toutefois, il me semble que le gaulois aurait pu, et du, l'emporter. A mon humble avis, la tactique eut été de refuser le flanc côté rivière, d'étendre rapidement la ligne de MI en amenant les deux derrière au niveau des deux premières, tout en gardant une réserve. Dans le même temps, aller prendre les terrants sur son aile gauche avec les LI et garder les chariots en réserve ou s'en servir pour menacer le flanc romain si possible. L'idée est d'obliger ce dernier à étirer ses lignes pour le fragiliser et taper là où il y a une rupture. Avec le surnombre, c'est faisable. Quant aux chariots légers, jamais de front sur des HI, mais de flanc ou d'arrière.
RépondreSupprimerSinon, j'aime bien ces scénario historiques qui changent des parties de compétition habituelles. C'est une chouette idée.
RépondreSupprimerMerci pour ces commentaires.
RépondreSupprimerDans cette partie, le joueur gaulois s'est malencontreusement laissé emporté par sa cavalerie qui, à défaut de rencontrer les flancs ennemis, s'est retrouvée en face de ces derniers. Les joueurs romains (ils étaient deux de ce côté) ont été habiles et ont su distraire le Gaulois peut-être trop confiant en une victoire trop facile.