Napoléon arrive le 17 avril et reprend les choses en mains. Avec la bataille d’Abensberg, l’armée autrichienne est scindée en deux.
Le 21 avril, la Grande Armée tente d’anéantir le corps de Hiller à Landshut pendant que dans le même temps, Davout affronte seul le gros de l’armée autrichienne qui s’était regroupée au Sud de Ratisbonne.
La victoire à Landshut acquise, Napoléon fait route au Nord avec l’essentiel de ses troupes, laissant au maréchal Bessières le soin de poursuivre Hiller.
Le 22 avril, un brouillard dense retarde le déclenchement des hostilités en début d’après-midi.
Vers 14 heures, dix coups de canons retentissent au Sud d’Eckmühl, signal convenu pour annoncer l’arrivée de l’armée française et donner l’ordre à Davout de lancer l’offensive. Déjà l’avant-garde de Vandamme, composée des troupes wurtembourgeoises, surprend la division autrichienne de Vukassovich qui se replie sur l’autre rive de la Große Laaber.
Napoléon observe les Wurtembergeois de Vandamme en route vers d'Eckmühl
Sur la gauche, la division Saint-Hilaire s'approche d'Unterlaichling...
...alors que les "Légers" français envahissent les bois avoisinant
Hohenzollern ordonne à ses troupes de renforcer leurs positions : infanterie de ligne, artillerie...
...et cavalerie convergent vers Eckmühl...
...mais les Français et leurs alliés franchissent la rivière, bousculant tout sur leur passage
Il en va de même à Unterlaichling : malgré une résistance acharnée, les Autrichiens doivent céder
Partout les Autrichiens refluent désormais
Charles, dépité, ordonne la retraite, sous la protection du corps de réserve de Liechtenstein qui n'a pas été engagé.
Malgré de lourdes pertes, l'armée autrichienne n'a pas été piégée par le Corse. Le véritable gagnant de cette journée sera Davout, consacré prince d'Eckmühl.