Essayons de faire simple ! Les Confédérés suisses s’étaient rangés du côté du roi de France alors que leurs ennemis héréditaires, les Habsbourg, avaient rejoint Charles le Téméraire. La Savoie était dirigée par une régente, Yolande de France, qui n'était autre que la sœur de Louis XI. Toutefois, Yolande pris le parti du duc de Bourgogne.
Les Milanais, alliés à la Bourgogne, souhaitaient contrôler le Col du Simplon dans le Valais, afin de pouvoir faire jonction avec les armées bourguignonnes. L'accès au col leur était interdit par l'évêque de Sion, allié aux Confédérés et donc, par ricochet, au roi de France.
La Maison de Savoie envoya l’armée de l’évêché de Genève, fidèle à l'Empire, contre le Valais. Le Valais dépêcha l’évêque de Sion Walter Supersaxo et ses hommes.
Le 13 novembre 1475, Savoyards et Valaisans se rencontrèrent devant les murs de la ville de Sion, au lieu-dit La Planta.
La puissante armée "savoyarde", constituée en majorité de piquiers genevois
Elle est attendue de pied ferme par les quelques miliciens valaisans de Walter Supersaxo
C'est alors que surgissent, sur la gauche des "Savoyards", les troupes de Berne
Les "Savoyards" manœuvrent pour contrer ce nouveau front
Les piquiers valaisans se mettent en colonne et chargent, soutenus par leur artillerie
...la confusion règne entre genévois et valaisans
L'artillerie valaisane fait des miracles, et les piquiers genevois, impuissants, sont massacrés
Du côté de Berne, une unité de cavalerie savoyarde a également été balayée
Seul Jean-Louis triomphe de son adversaire, et en profite pour quitter cette sinistre bataille...
Cette fois, notre partie, jouée par correspondance, a obtenu la même conclusion que la bataille historique. Le déclin de la Savoie est en marche.
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