La guerre de succession d'Autriche n'a pas permis de mettre fin aux rivalités entre l'Angleterre et la France. Bien vite la perfide Albion relance les hostilités avec son voisin continental, sans même une déclaration de guerre. Voulant préserver la paix, Louis XV reste tout d'abord passif face aux attaques des vaisseaux de la Royal Navy. Au début 1756, il faut se rendre à l'évidence et se préparer à la guerre. En représailles aux actes de piraterie anglais, une attaque surprise contre l'ile de Minorque est alors montée en grand secret. Le 10 avril, Le comte de La Galissonière appareille de Toulon avec une flotte de 12 navires, 5 frégates et 176 bâtiments de transport avec à les bords pas moins de 14 000 hommes.
Informée tardivement du débarquement des troupes françaises le 18 avril, une flotte de 13 vaisseaux, 4 frégates et une corvette, commandée par l'amiral Byng, appareille le 8 mai de Gibraltar pour se porter au secours de l'ile et de sa place forte, le fort Mahon. Le 19 mai, les deux escadres sont en vue l'une de l'autre sans engager le combat. Le 20 mai, après une matinée de brouillard, le combat peut enfin s'engager entre les deux flottes de force assez équivalente.
Pour rejouer cet affrontement, nous utiliserons une adaptation de la règle Fighting Sail.
coulant d'une bordée la frégate de 20 canons Nymphe ...
que le reste de sa division incline sa route sur tribord dans l'espoir de prendre
en enfilade arrière le dernier vaisseau de la ligne française, le Triton (64 canons).
de la seconde division anglaise pendant qu'au loin, un tir combiné
des vaisseaux français détruit la HMS Captain (64 canons)
désormais c'est le Guerrier (74 canons) qui subit les tirs en enfilade adverse.
Le comte de la Galisonnière doit se rendre à l'évidence. Certes, deux navires anglais dont celui de l'amiral West sont par le fond mais de son côté, il a perdu 4 navires et deux frégates et Le Guerrier risque de subir le même sort. S'il ne veut pas que cette défaite se transforme en désastre, il est temps pour lui de rompre le combat et de voguer vers Toulon laissant à l'amiral Byng l'opportunité de débarquer ces 4 000 hommes de troupes et ainsi porter secours au fort Mahon assiégé.
Historiquement, cette bataille navale fut bien moins destructrice et après un après-midi de combat à distances entre les deux lignes de file, et deux journées à se contrôler, l'amiral Byng, dont les ordres étaient à la fois de secourir l'ile de Minorque et d'intercepter toute flotte française tentant de passer Gibraltar, jugea que Fort Mahon était de toute façon perdu et fit route vers le rocher afin de réparer. Cette décision fut très mal perçue en Angleterre et entraina son procès et sa condamnation à mort pour "manquement à ne pas avoir fait l'impossible".
Superbe récit, avec des figurines magnifiques !
RépondreSupprimerLes manœuvres font "réelles", et le rendu visuel fait "historique". Encore bravo au scénariste et aux figurinistes !
C'était une partie excessivement plaisante a jouer ! Je me suis régalé même si j'ai perdu de nombreux vaisseaux. Merci pour la partie !
RépondreSupprimer"Bang, bang, bang, bang etc... Byng is shot down"
RépondreSupprimerA défaut d'avoir brûlé suffisamment de poudre pour la gloire de son prince , il en restait pour le peloton d'execution de Byng
Nos tables que ce soit sur terre, dans les airs ou sur mer sont toujours aussi spectaculaires
Superbe table remplie de moult navires. Merci pour cette soirée épique
SupprimerSuperbe soirée très spectaculaire.
RépondreSupprimerCela faisait longtemps que nous voulions tester le combat de ligne de file, c'est chose faite. Le récit est sympathique, mais partisan (on ne dira pas que je jouais français bien sûr). J'en veux pour preuve le passage sous silence la destruction en une bordée de division du HMS Captain(64)!!!
Mais là encore le récit est "historique" car les écrits d'époque étaient du même ordre.
Bravo encore et merci pour cette soirée.
Vous faites erreur, cher ami. La perte de la HMS Captain est évoquée sur la dixième photo de cet article. Ah ! Les perfides français !!!
Supprimer