Une flotte césarienne commandée par Publius Vatinius avait quitté Brundisium pour l’Illyrie afin de mettre hors d'état de nuire les navires de Marcus Octavius qui menaçaient la navigation entre l'Italie et la Grèce.
Octavius s’arrêta à l’île de Tauris. Il savait que Vatinius le pourchassait, et que sa flotte était essentiellement composée de petits vaisseaux. Les "Républicains" ne devraient en faire qu'une bouchée.
Alors que les Césariens passaient entre l'île de Pharos et l'île de Tauris, ils sont surpris par les galères d'Octavius qui les attendaient. Les deux camps se mettent en ordre de bataille.
Les galères d'Octavius quittent leur mouillage de Tauris
L'alerte est donnée, les Césariens se préparent au combat
Les deux flottes cherchent la position la plus favorable...
...et c'est Octavius qui, grâce à son sens manœuvrier, prend l'avantage...
En effet, Octavius sait très bien que son atout principal réside dans le nombre de ses navires, supérieur en nombre et en taille à ceux de Vatinius. Par contre, ce dernier commande à des troupes plus aguerries qui prendraient facilement l'avantage lors des abordages.
La mer ne tarde pas à se couvrir d'épaves
Seules trois liburnes de Vatinius restent libres de leurs mouvements...
...et parviennent à contourner la nasse par le nord...
...alors que le reste de la flotte césarienne, piégée, périt sous les coups d'éperons de l'ennemi
Le résultat de notre table n'est pas celui que les historiens ont retenu. Qu'importe ! La guerre civile a encore deux ans pour arriver à sa conclusion définitive, et ne dit-on pas que ce sont les vainqueurs qui écrivent l'Histoire ?
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