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mercredi 6 août 2025

La Force de Raid

La Force de Raid comptait les navires les plus modernes et les plus puissants de la Marine nationale. Basée à Brest, elle a été déployée aux côtés de la Royal Navy britannique dès le début de la guerre pour patrouiller dans l'Atlantique Nord et protéger les convois alliés contre les raids des navires allemands. En avril 1940, la Force de Raid a déplacé sa base d'opérations à Mers El Kébir en anticipation de la possible entrée en guerre de l'Italie aux côtés de l'Axe. Ce sera chose faite le 10 juin.

Le 12 juin 1940, la Force de Raid sort en masse et met le cap sur Gibraltar. Les renseignements estimaient qu'une importante force navale italienne pourrait aller accueillir des navires allemands entrant en Méditerranée. L'occasion était trop belle !



La Force de Raid compte deux croiseurs de bataille : Strasbourg et Dunkerque, trois croiseurs : Georges Leygues, Gloire et Montcalm, ainsi que huit contre-torpilleurs : Mogador, VoltaLe Malin, Le Triomphant, L'IndomptableLe Terrible, Le Fantasque et L'Audacieux.

À cette force s'ajoute des renforts de Toulon, qui devraient permettre de prendre en tenaille par le nord les Italiens. S'ajoutent donc cinq croiseurs : Dupleix, SuffrenAlgérieDuquesne et Tourville, et trois contre-torpilleurs : Guépard, Valmy et Verdun.



Le lendemain, les avions de reconnaissance embarqués repèrent qu'ils "marquent à la culotte". L'affrontement tant souhaité est désormais inévitable !


Nous jouons ce scénario, hypothétique (les Italiens ne sont pas sortis) sur la règle Naval Thunder, avec des figurines de navires au 1/3000.
 




Côté italien, c'est un véritable déploiement de force, avec deux cuirassés : Littorio et Vittorio Veneto, sept croiseurs : Gorizia, Zara, FiumeBolzano, Trento, Trieste et Abruzzi, le tout escorté par douze destroyers : Maestrale, Grecale, Libeccio, Scirocco, Folgore, Fulmine, Lampo, Baleno, Ascari, Aviere, Camicia Nera et Geniere.





Pour l'instant, ce sont les navires toulonnais qui sont les plus proches. Malgré la distance, le Dupleix encaisse une première salve bien ajustée. Les dégâts restent mineurs.



Au même moment, un hydravion d'observation Loire 130 bien trop curieux est abattu par la DCA italienne.



Les forces italiennes se scindent en deux groupes. 



Les destroyers italiens déplient un rideau de fumée afin de protéger les unités précieuses.



Ce ne sera pas suffisant : le Littorio est touché.



Les croiseurs italiens s'acharnent sur le Verdun qui explose.



C'est au tour du croiseur Suffren, qui encaisse, péniblement : une voie d'eau importante est déclarée.



Les coups pleuvent de part en part. Un torpilleur italien est touché.



La Force de Raid se rapproche du feu de l'action.



Les Italiens continuent d'appuyer sur le nord



Les Français concentrent leurs tirs sur le Littorio, qui est encore touché. Le cuirassé italien lutte contre une voie d'eau qui pourraient lui être fatale.



Les combats redoublent d'intensité. La proximité des navires ennemis rend l'artillerie bien plus efficace...



...ce qui n'empêche pas la puissante artillerie des cuirassés de continuer leurs tirs à longue distance.




La bataille touche à son paroxysme. De nombreux navires sont désormais blessés, voire coulés. Parmi eux, même le Strasbourg a été touché.





Devant les pertes, effectives et potentielles, les deux flottes décrochent et rompent le combat. Les Français auront perdu deux croiseurs et cinq contre-torpilleurs, la Regia Marina sept destroyers. Si la victoire tactique, est italienne, les Français pourront s'enorgueillir d'avoir repoussé la marine italienne.

Après ces sinistres évènements, la Force de Raid, renforcée de quelques éléments toulonnais, part retrouver le calme bien mérité de Mers El Kébir.



4 commentaires:

  1. You are welcome - Je vous en prie.

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  2. Belle bataille navale, bien qu'hypothetique. Elle aurait eu un retentissement important en cette période troublée

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