Deux cents parachutistes SAS de la France Libre seront ainsi largués en plusieurs endroits dans les premières minutes du 6 juin, plusieurs heures avant le débarquement sur les plages de Normandie. Leur mission est d'organiser et d'encadrer les Résistants bretons, et de lancer des opérations de harcèlement et de sabotage afin de ralentir l'acheminement des renforts allemands stationnés en Bretagne vers la Normandie.
Bien que les ordres de Londres soient d'agir en petits groupes et d'éviter les engagements avec les troupes allemandes, des Résistants de tout le centre Bretagne se mettent en marche dès le 5 juin et convergent vers Saint Marcel (Morbihan) où ont été concentrés les armes et matériels largués dans la région. On comptera jusqu'à 3000 hommes et 200 parachutistes français dans ce camp de fortune sous le commandement de Pierre Louis Bourgouin, commandant des SAS.
Après avoir proposé ce scénario au public, les 21 et 22 octobre 2017, lors du salon de la maquette du Relecq-Kerhuon sur la règle Nuts!, nous avons redressé notre table en utilisant, pour la première fois au club, la règle Blitzkrieg d'Hervé Caille.
Il est vrai que le scénario est fortement inspiré par celui de Loïc Neveu, disponible sur le site consacré à la règle. C'est également lui qui a signé une grande partie des décors.
Tout semble calme à Saint Marcel, alors qu'arrivent les premiers camions allemands
Les Volksgrenadiers progressent dans le bourg ; rien à signaler
Protégé par les talus, un premier groupe prend la direction des Hardis
Mais une mitrailleuse les accueille au bout de la route...
...renforcée par d'autres Résistants téméraires
Pendant ce temps, un Opel a déposé la section qu'il transportait à Ste Geneviève
Méfiants, les Allemands s'approchent pour investir la maison, mais essuient des coups de feu
Pendant ce temps, aux Hardis, les Résistants chargent les Allemands...
...qui sont repoussés dans les champs, et n'arrivent guère à se ressaisir
L'assaut est donné à Ste Geneviève ; les SAS qui s'y abritaient sont réduits au silence
Sur la route des Hardis, c'est au tour des Résistants d'être en difficulté
C'est à ce moment qu'un bruit caractéristique recouvre le crépitement des armes
L'avion cloue les Allemands au sol et dégage la route
Les Hardis pavoisent : l'occupant décroche
Sur notre table, les forces d'occupation, mal commandées et peu motivées n'ont pas demandé leur reste.
La véritable Histoire a été différente. Vous pouvez l'approcher au musée de la Résistance bretonne à Saint Marcel, non loin de Vannes http://www.resistance-bretonne.com .
Quelle magnifique table, merci pour ce beau CR.
RépondreSupprimerMerci, heureux que notre table puisse vous plaire. Pour la petite histoire il faut signaler que la peinture des bâtiments est une œuvre collective. L'ambition était d'impliquer plusieurs membres du Club quel que fut leur niveau d'expérience et de garantir tout de même un aspect homogène au final. Force est de constater que nous avons remporté le défi.
RépondreSupprimerLa table est juste une des plus belles que nous ayons eu au club. J'aurais aimé être présent.
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