Voici donc le contexte d'un scénario sur la bataille de Crécy, jouée sur notre adaptation de la règle Lion Rampant de chez Osprey.
L'armée anglaise avait débarqué le 12 juillet 1346 à St Vaast-la-Hougue, et pu dévaster la Normandie sans rencontrer de véritable résistance. Après avoir accumulé un important butin, Édouard décida de remonter vers la Flandre, sachant que l'armée du Valois tenterait de l'intercepter.
Le 25 août, le Plantagenêt s'arrêtait à Crécy, où il décida d'attendre l'ennemi. Il prépara le terrain, et fit parquer ses chevaux bien à l'arrière : les archers seront déployés sur l'avant "en forme de herse", et tous ses gens se battront à pieds. Entretemps, ils auront le temps de bien se reposer.
Des cavaliers français, partis en reconnaissance repérèrent l'armée anglaise, et constatèrent que la position qu'elle défendait était excellente.
Mais la noblesse française, pressée d'en découdre, oublia toutes les précautions d'usages et fonça sur Crécy. C'est ainsi que l'armée du roi de France se présenta exténuée devant celle d’Édouard III. Comble de malchance, une pluie violente s'abattit sur le champ de bataille, et distendit les cordes des arbalètes des Génois placés en première ligne devant la fine-fleur de la chevalerie.
Les Français arrivent sur la plaine en colonne
Les archers, anglais, tirent les premiers
Les arbalétriers génois reculent pendant que chevaliers et troupes à pied tentent de progresser le long des chemins moins boueux
Les premiers chevaliers ayant été défaits, Philippe engage ses derniers chevaliers...
...qui décident d'une charge massive au centre
Fortement diminuées par les tirs anglais, les premières troupes françaises atteignent le village de Crécy
L'aile droite française tente de déborder Édouard
Les Français arrivent enfin au corps à corps...
...mais sont mis à mal et repoussés par des Anglais qui ne subissent que des pertes minimes
Au centre, les chevaliers français se lancent dans une ultime charge...
...mais subissent le tir croisé des archers...
...et sont massacrés avant même d'entrer en contact avec l'Anglois
Le résultat sur notre table est proche de l'Historique.
L'armée de Philippe VI a brillé par son incompétence et a payé cher son manque de cohésion et de cohérence face à une armée anglaise disciplinée et bien entrainée.
Quant à l'Anglais, tant qu'il maîtrise la mer... Nul ne sait encore que cette guerre durera 100 ans.
Aïe aïe aïe, pas de revanche donc pour ces braves, fougueux, superbes...et inconscients chevaliers français! Belle bataille messieurs, belle bataille...
RépondreSupprimerTrès beau compte-rendu avec de magnifiques photos. Sacrés Anglais, ils n'ont pas laissé une chance aux français ;-)
RépondreSupprimerMerci pour vos commentaires élogieux.Gageons que quand viendra l'heure de rejouer la bataille de Poitiers, la leçon aura été assimilé par l'ost français.
RépondreSupprimerExcellent report, lovely figures and table too. Lion Rampant appears to have worked very well, I do like your larger size units, especially the mounted knights, very realistic looking in larger numbers.
RépondreSupprimerThanks.
RépondreSupprimerLion Rampant is very pleasant, and we just have made some very minor changes to the rule.