Jeux d'Histoire du Ponant - club de jeux d'Histoire à Brest

lundi 26 octobre 2015

1515 ?

Il n'aurait pas été correct de rater le cinquième centenaire de la bataille de Marignan. Nous avions d'ailleurs choisi ce thème en tant que projet commun de l'année, où chacun de nos membres prenait part à la réalisation d'un certain nombre de plaquettes pour jouer les deux jours du combat historique.

La table a été présentée lors du 29ème festival du Maquette Club Kerhuonnais (MCK).


Marignan fait partie de ces batailles mythiques que tout le monde croit connaître, si ce n'est la date. Pourtant, le fonds documentaire reste assez maigre ou sujet à caution, et seuls de très récents ouvrages permettent de s'affranchir d'une lecture faite à la gloire de François 1er.

Aucune prétention de notre part : notre démarche reste ludique, et nous laissons les historiens à leur débats passionnés. Sur notre table, une figurine représente 100 combattants réels. Les différentes unités ainsi composées prendront vie grâce à la règle L'Art de la Guerre, à laquelle nous avons apporté quelques modifications pour simuler le comportement de troupes particulières au début de la Renaissance.

Nous sommes le 13 septembre 1515. Le cardinal Matthieu Schiner a persuadé une partie des troupes suisses de se porter devant les Français qui menacent Milan.



Le champ de bataille : une plaine cultivée, un peu marécageuse

 Les Suisses sont répartis comme à leur habitude par cantons en trois corps séparés

Les Français les attendent, leur puissante artillerie protégée par l'infanterie

Les Helvètes s'avancent, méprisant le feu ennemi

L'avant garde, à droite, est enveloppée par les Français 

 A gauche, le corps principal subit le même sort

Malgré leur courage, les Suisses piétinent devant les lignes françaises et ne trouvent pas la faille

Les Suisses parviennent toutefois à prendre quelques canons



Mais la nuit tombe, interdisant aux assaillants de reconnaître les amis des ennemis. Les adversaires se séparent l'espace de quelques heures.

Loin des lignes, Schiner s'impatiente : les Français auraient du être emportés par la furia helvète. Leur roi inexpérimenté a bénéficié de la chance des débutants. Certains disent qu'il aurait passé la nuit parmi ses canons.


A l'aube, les combats reprennent

La mêlée devient confuse, aux dépends des Suisses...

... alors que même Schiner donne de sa personne...

 ... et que se présentent les troupes de Venise, alliées du roi de France

Les Suisses sont exsangues. Ils ont payé le prix fort face à l'artillerie française dès le premier jour, et ne disposent plus des ressources nécessaires pour contrer l'arrivée de la cavalerie vénitienne.
Les Français reprennent Milan. Il est désormais temps pour le jeune roi d'écrire sa légende.


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