Triste idée que de mourir sans héritier. La disparition en 1341
de Jean III, duc de Bretagne, va entrainer une guerre de succession
entre d'un côté la maison de Penthièvre, et de l'autre la maison de
Montfort. Petit détail, qui a son importance : nous sommes aussi dans ce
que l'Histoire appellera la Guerre de 100 ans.
Jean III est mort depuis 23 ans. La Bretagne n'a toujours pas de duc.
Jean III est mort depuis 23 ans. La Bretagne n'a toujours pas de duc.
Charles de Blois est le fils du comte de Blois et de Marguerite de Valois, sœur du roi de France Philippe VI. Il est l'époux de Jeanne de Penthièvre, nièce du défunt duc, et revendique à ce titre la couronne ducale.
Charles s'appuie principalement sur les cités du Penthièvre (grosso-modo le Nord de la Bretagne) et la haute noblesse du duché. Il est également soutenu par le roi de France.
En face, Jean de Montfort est le fils de Jean de Montfort, demi-frère de Jean III et de Jeanne de Flandre, dite "Jeanne la Flamme" (elle avait pris les armes au nom de son mari quand il était retenu prisonnier, avec une certaine efficacité).
Il est suivi dans son entreprise par la petite noblesse de Bretagne, et, évidemment, le roi d'Angleterre.
Cette guerre de succession, autrement appelée guerre des deux Jeanne, n'en finissait pas. En 1364, les protagonistes discutent d'un éventuel partage de la Bretagne, sans succès. La lutte reprend. La ville d'Auray, blessiste, est assiégée par Montfort.
Charles de Blois, rejoint par Du Guesclin, fait route vers Auray.
La bataille se jouera le jour de la Saint Michel, et son issue devra
désigner le véritable duc.
Les deux armées sont disposées en trois corps, tous démontés.
Seul le camp montfortiste garde un corps de cavalerie en réserve. La
bataille rangée va vite dégénérer en cohue généralisée. Nous choisissons
ce moment comme point du départ de notre scénario, où le combat s'est
déplacé au centre, autour des deux prétendants.
Jean de Montfort sera le premier à tomber, blessé. Charles de
Blois, toujours accompagné de son fidèle lévrier n'aura pas le temps de
triompher : il sera tué aussitôt.
L'Histoire aura été respectée. Sauf que...
Yolland n'aura jamais quitté des yeux son maître, et n'aura jamais apporté sa soumission au nouveau duc Jean IV. Mais peut-être n'était ce qu'une légende ?
Quand à Du Guesclin, submergé par le nombre, il aura préféré déposer ses armes, son champion battu, en tout honneur, comme il se doit.
L'Histoire aura été respectée. Sauf que...
Yolland n'aura jamais quitté des yeux son maître, et n'aura jamais apporté sa soumission au nouveau duc Jean IV. Mais peut-être n'était ce qu'une légende ?
Quand à Du Guesclin, submergé par le nombre, il aura préféré déposer ses armes, son champion battu, en tout honneur, comme il se doit.
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