Bertrand du Guesclin avait été capturé lors de la bataille d'Auray. Sa rançon fut versée par le roi de France, Charles V, qui avait reconnu le nouveau duc. Désœuvré, et ne pouvant servir son nouveau maître, le "Dogue noir de Brocéliande" se replia sur ses terres.
Pendant cette époque troublée, de nombreuses compagnies de routiers et autres écorcheurs ravageaient la France.
Le pape Urbain V, craignant pour sa ville d'Avignon, cherchait un moyen d'expédier au loin les grandes compagnies. Organiser une croisade contre Grenade était la solution ; Bertrand fut naturellement mis à sa tête.
Dès lors, les évènements se précipitèrent pour du Guesclin, désormais duc de Molina, comte de Sorià et de Borjà,
seigneur d'Atienza, Monteagudo, Moron et Dora, connétable de Castille. Il rêvait du trône de Grenade que lui promettait le roi de Castille, Henri
de Transtamarre.
Mais les Anglais continuaient de piller le Nord de la France, et Charles V devait réagir promptement. Le roi le rappelle, et le Dogue noir de Brocéliande est fait connétable de France à Paris le 02 octobre 1370, après avoir servi six ans en Espagne.
Du Guesclin lève une armée en Bretagne et en Normandie et se met en campagne, secondé par Jean de Vienne et Olivier de Clisson. Les ennemis, commandés par Robert Knolles, sont localisés dans le comté du Maine. Nous sommes le 4 décembre 1370, près de Pontvallain. Les Français attaquent à l'aube les Anglais endormis.
Sortant des bois, les compagnons de Bertrand se jettent sur les Anglais pris au dépourvu
Le réveil est brutal, le déploiement inefficace
Les Anglais restent dispersés, alors que leurs adversaires se concentrent en des points précis
La confusion est telle qu'il devient difficile de distinguer les amis des ennemis
Au loin, franchissant l'Aune, les hommes de Clisson s'approchent de la bataille...
...afin de renforcer le groupe de Bertrand, fort à l'ouvrage
Les Anglais sont repoussés de partout, et tentent de résister
Du Guesclin ne fera qu'une bouchée de leurs archers, pourtant si réputés
Des renforts anglais arrivent néanmoins, mais, devant l'ampleur de la déroute, n'interviendront pas
Bertrand du Guesclin a encore une fois été fidèle à sa réputation, même sur notre table. Par un habile coup de main, il a vaincu l'armée anglaise, qui n'ont eu d'autre choix que de se replier, comme cela s'est réellement produit ce 4 décembre 1370, à Pontvallain.
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