Jeux d'Histoire du Ponant - club de jeux d'Histoire à Brest

vendredi 31 octobre 2025

A l'abordage du Salon


Comme chaque année, nous étions présents au Salon de la Maquette et de la Figurine organisé par le Maquette club kerhuonnais (MCK) pour faire découvrir notre passion du wargame historique. Cela nous permet de discuter autour de l'histoire, des figurines mais également de notre approche en tant que joueur.

 profitons de ces moments-là pour parler avec les autres exposants et découvrir nous aussi de très belles figurines et maquettes.

Nous sommes là pour parler aux visiteurs qui ont toujours de nombreuses questions à poser.

Comme chaque année, nous présentons nos derniers travaux. 


Deux de nos tables, avec bien sûr un côté Terre Mer qui nous caractérise bien.


Les différents travaux qui vont de la Grèce antique à la période napoléonienne.




D'un côté, une présentation fixe avec de la seconde guerre mondiale et de l'autre une bataille antique.



La bataille en question nous montre une confrontation entre Romains et Gaulois.
Un classique dans notre Histoire.

Le salon fut très agréable. Nous avons pu initier et faire découvrir notre passion. Cela fait toujours plaisir de répondre et de donner des idées à de nombreuses personnes.

Vivement l'année prochaine.


vendredi 3 octobre 2025

Bataille de Cornus

Durant la Deuxième Guerre punique, tandis que Hannibal opérait en Italie, une révolte éclata en Sardaigne sous l’impulsion de Hampsicora, un notable local. Il s’allia avec Carthage pour chasser la domination romaine.

Cornus (près de Cagliari, sur la côte ouest de l’île) devint le centre névralgique de cette rébellion. Rome réagit en envoyant une armée, sous le commandement du préteur Titus Manlius Torquatus.

Nous jouons cette bataille avec la règle Dba v3 sur un format de 12 plaquettes chacun avec placement initial.

C'est principalement le premier affrontement que nous voyons sur notre table. Maintenant voyons si l'Histoire va être changée ou non.


Les deux armées se font face et se jaugent avant le combat

Le général romain avec l'aide de l'infanterie légère empêche la cavalerie sarde de foncer sur le camp romain.

Les deux camps avancent et vont en découdre très vite. La cavalerie romaine tente de prendre de flanc la ligne ennemie.

Le combat a commencé.

Les affrontements sont équilibrés pour l'instant, la puissance de l'éléphant a parlé.

Les Romains tiennent bon et font reculer la ligne des Sardes.

L'aile droite sarde disparaît mais cela n'empêche pas les Sardes de pousser et de continuer à pousser.

Les Sardes profitent des espaces et les voilà qui mettent leurs dernières forces dans la bataille.

Le courage des Sardes aura permis à l'armée de battre l'armée romaine. Ils contrôlent le terrain.


La bataille s’est soldée par une victoire mineure des Sardes et de leur allié, après des combats intenses marqués par une résistance héroïque de la légion romaine. Les forces engagées ont démontré la discipline romaine, mais également révélé que combattre contre des éléphants est compliqué. Cet affrontement restera un exemple pour les Romains qui combattront de nouveau à Cornus le lendemain et mettront en déroute les Sardes et les Carthaginois.

mercredi 6 août 2025

La Force de Raid

La Force de Raid comptait les navires les plus modernes et les plus puissants de la Marine nationale. Basée à Brest, elle a été déployée aux côtés de la Royal Navy britannique dès le début de la guerre pour patrouiller dans l'Atlantique Nord et protéger les convois alliés contre les raids des navires allemands. En avril 1940, la Force de Raid a déplacé sa base d'opérations à Mers El Kébir en anticipation de la possible entrée en guerre de l'Italie aux côtés de l'Axe. Ce sera chose faite le 10 juin.

Le 12 juin 1940, la Force de Raid sort en masse et met le cap sur Gibraltar. Les renseignements estimaient qu'une importante force navale italienne pourrait aller accueillir des navires allemands entrant en Méditerranée. L'occasion était trop belle !



La Force de Raid compte deux croiseurs de bataille : Strasbourg et Dunkerque, trois croiseurs : Georges Leygues, Gloire et Montcalm, ainsi que huit contre-torpilleurs : Mogador, VoltaLe Malin, Le Triomphant, L'IndomptableLe Terrible, Le Fantasque et L'Audacieux.

À cette force s'ajoute des renforts de Toulon, qui devraient permettre de prendre en tenaille par le nord les Italiens. S'ajoutent donc cinq croiseurs : Dupleix, SuffrenAlgérieDuquesne et Tourville, et trois contre-torpilleurs : Guépard, Valmy et Verdun.



Le lendemain, les avions de reconnaissance embarqués repèrent qu'ils "marquent à la culotte". L'affrontement tant souhaité est désormais inévitable !


Nous jouons ce scénario, hypothétique (les Italiens ne sont pas sortis) sur la règle Naval Thunder, avec des figurines de navires au 1/3000.
 




Côté italien, c'est un véritable déploiement de force, avec deux cuirassés : Littorio et Vittorio Veneto, sept croiseurs : Gorizia, Zara, FiumeBolzano, Trento, Trieste et Abruzzi, le tout escorté par douze destroyers : Maestrale, Grecale, Libeccio, Scirocco, Folgore, Fulmine, Lampo, Baleno, Ascari, Aviere, Camicia Nera et Geniere.





Pour l'instant, ce sont les navires toulonnais qui sont les plus proches. Malgré la distance, le Dupleix encaisse une première salve bien ajustée. Les dégâts restent mineurs.



Au même moment, un hydravion d'observation Loire 130 bien trop curieux est abattu par la DCA italienne.



Les forces italiennes se scindent en deux groupes. 



Les destroyers italiens déplient un rideau de fumée afin de protéger les unités précieuses.



Ce ne sera pas suffisant : le Littorio est touché.



Les croiseurs italiens s'acharnent sur le Verdun qui explose.



C'est au tour du croiseur Suffren, qui encaisse, péniblement : une voie d'eau importante est déclarée.



Les coups pleuvent de part en part. Un torpilleur italien est touché.



La Force de Raid se rapproche du feu de l'action.



Les Italiens continuent d'appuyer sur le nord



Les Français concentrent leurs tirs sur le Littorio, qui est encore touché. Le cuirassé italien lutte contre une voie d'eau qui pourraient lui être fatale.



Les combats redoublent d'intensité. La proximité des navires ennemis rend l'artillerie bien plus efficace...



...ce qui n'empêche pas la puissante artillerie des cuirassés de continuer leurs tirs à longue distance.




La bataille touche à son paroxysme. De nombreux navires sont désormais blessés, voire coulés. Parmi eux, même le Strasbourg a été touché.





Devant les pertes, effectives et potentielles, les deux flottes décrochent et rompent le combat. Les Français auront perdu deux croiseurs et cinq contre-torpilleurs, la Regia Marina sept destroyers. Si la victoire tactique, est italienne, les Français pourront s'enorgueillir d'avoir repoussé la marine italienne.

Après ces sinistres évènements, la Force de Raid, renforcée de quelques éléments toulonnais, part retrouver le calme bien mérité de Mers El Kébir.