Jeux d'Histoire du Ponant - club de jeux d'Histoire à Brest

jeudi 24 décembre 2020

Arimna, -237

 

Voilà déjà longtemps que les Celtes s'étaient installés dans la plaine du Pô. Ils s'étaient même alliés aux Étrusques et aux Samnites pour contrer la soif d'hégémonie de Rome sur l'Italie, mais ils furent vaincus. Laissons la parole à Polybe :

Pendant les quarante-cinq années qui suivirent ces défaites, les Gaulois se tinrent tranquilles et vécurent en paix avec les Romains. Mais quand le temps eut fait disparaître tous les témoins oculaires des désastres, les jeunes gens de la génération suivante, pleins d'une ardeur inconsidérée, et qui n'avaient jamais connu ni éprouvé le moindre malheur ou le moindre revers, recommencèrent à s'agiter, comme il est naturel en pareil cas.

Ils cherchèrent querelle aux Romains pour le premier motif venu, et gagnèrent à leur cause les Gaulois des Alpes. Ces projets se tramèrent d'abord secrètement entre les chefs à l'insu du peuple. Aussi, quand les Transalpins s'avancèrent avec une armée jusqu'à Ariminum, le peuple boïen, se défiant d'eux, prit les armes à la fois contre ses propres chefs et contre les nouveaux arrivants.

Notre scénario nous porte en -237, devant Arimna, le nom étrusque de l'actuelle Rimini. Deux armées "gauloises" se défient, sur la version 2 de la règle DBA. La partie se déroule par correspondance.

Les deux armées sont issues de la liste II-11. Nous pouvons les différencier ainsi :
Boïens : GEN 4WB + 2x LCh + 8x 4WB + 1x 2PS
Gaulois des Alpes : GEN 3WB + 2x 3CV + 8x 3WB + 1x 2PS 

 

Afin d'intégrer la "surprise" à laquelle ont du faire face les Gaulois devant la trahison des Boïens, les Gaulois sont sur trois lignes au départ.

Le combat se déroule dans une plaine, sur laquelle aucun élément de décor n'apporte un bonus ou un malus pour les déplacements ou pour les combats à venir. La route est juste là pour casser la morne plaine et servir de repère visuel.

Par contre, des zones interdites de 12 sur 12 cm sont présentes dans les quatre coins. Cette disposition a pour but de canaliser le jeu, et d'accélérer le contact.


Les féroces Boïens observent leurs "cousins" qui arrivent sur la route d'Arimna

Les chars boïens s'élancent sur l'aile gauche

Ils attirent à eux les éclaireurs de ceux que l'on peut désormais qualifier d'ennemis
 
Les Gaulois se dispersent afin d'éviter l'encerclement
 
Les Boïens n'en ont cure, et chargent les unités isolées
 
D'ailleurs, le chef boïen montre l'exemple, et terrasse, avec l'appui de ses hommes, un cavalier adverse
 
Malgré deux pertes, les Gaulois se ressaisissent, et provoquent le centre adverse...
 
...et chargent, infligeant deux pertes aux Boïens
 
Ces derniers contre-chargent, cherchant à prendre l'avantage où il se trouve
 
Le choc est violent, les Boïens infligent deux nouvelles pertes à leurs ennemis, qui décrochent
 
Laissons la conclusion au même Polybe :

Les Romains, épouvantés à la nouvelle de l'invasion, s'étaient mis en campagne ; mais quand ils apprirent que l'armée gauloise s'était anéantie de ses propres mains, ils retournèrent chez eux.

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