Voilà déjà longtemps que les Celtes s'étaient installés dans la plaine du Pô. Ils s'étaient même alliés aux Étrusques et aux Samnites pour contrer la soif d'hégémonie de Rome sur l'Italie, mais ils furent vaincus. Laissons la parole à Polybe :
Pendant les quarante-cinq années qui suivirent ces défaites, les Gaulois se tinrent tranquilles et vécurent en paix avec les Romains. Mais quand le temps eut fait disparaître tous les témoins oculaires des désastres, les jeunes gens de la génération suivante, pleins d'une ardeur inconsidérée, et qui n'avaient jamais connu ni éprouvé le moindre malheur ou le moindre revers, recommencèrent à s'agiter, comme il est naturel en pareil cas.
Ils cherchèrent querelle aux Romains pour le premier motif venu, et gagnèrent à leur cause les Gaulois des Alpes. Ces projets se tramèrent d'abord secrètement entre les chefs à l'insu du peuple. Aussi, quand les Transalpins s'avancèrent avec une armée jusqu'à Ariminum, le peuple boïen, se défiant d'eux, prit les armes à la fois contre ses propres chefs et contre les nouveaux arrivants.
Notre scénario nous porte en -237, devant Arimna, le nom étrusque de l'actuelle Rimini. Deux armées "gauloises" se défient, sur la version 2 de la règle DBA. La partie se déroule par correspondance.
Les deux armées sont issues de la liste II-11. Nous pouvons les différencier ainsi :
Boïens : GEN 4WB + 2x LCh + 8x 4WB + 1x 2PS
Gaulois des Alpes : GEN 3WB + 2x 3CV + 8x 3WB + 1x 2PS
Afin d'intégrer la "surprise" à laquelle ont du faire face les Gaulois devant la trahison des Boïens, les Gaulois sont sur trois lignes au départ.
Le combat se déroule dans une plaine, sur laquelle aucun élément de décor n'apporte un bonus ou un malus pour les déplacements ou pour les combats à venir. La route est juste là pour casser la morne plaine et servir de repère visuel.
Par contre, des zones interdites de 12 sur 12 cm sont présentes dans les quatre coins. Cette disposition a pour but de canaliser le jeu, et d'accélérer le contact.
Les Romains, épouvantés à la nouvelle de l'invasion, s'étaient mis en campagne ; mais quand ils apprirent que l'armée gauloise s'était anéantie de ses propres mains, ils retournèrent chez eux.
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