Jeux d'Histoire du Ponant - club de jeux d'Histoire à Brest

mercredi 13 janvier 2016

Mauron, ce 14 août 1352

Sept années se sont écoulées depuis la bataille de Cadoret. La Bretagne continue de se déchirer entre les deux prétendants à la couronne ducale.

C'est ainsi qu'une armée du parti de Blois s'est emparé de Malestroit. Son chef, Guy de Nesle, projette d'attaquer Ploërmel plus au Nord.

A Brest, Gautier de Bentley réunit quelques seigneurs bretons du parti de Montfort et quitte Brest pour Mauron. Guy de Nesle, informé de la venue de Bentley, s'avance à sa rencontre.
Les Anglo-montfortistes de Bentley sont déployés derrière une crête. Les chevaliers sont au centre, protégés par des ronces, flanqués par de nombreux archers. En face, les chevaliers du camp franco-blésiste sont demontés et forment deux colonnes. La cavalerie est déployée sur leur gauche.

 Profitant des avantages du terrain, les Anglo-bretons attendent sagement
La cavalerie blésiste s’est rapidement portée à l’assaut de l’aile droite anglo-bretonne
La cavalerie meurt quand le combat des centres s'engage

Malgré les pertes occasionnées par les archers, les chevaliers blésistes progressaient rapidement.
Profitant que l’attaque au centre prenait du temps, Bentley envoya ses sergents d’armes au soutien de ses archers gallois. Le renfort des chevaliers montfortistes scellait le sort des troupes à cheval franco-bretonnes, qui, démoralisées, quittaient prestement le champ de bataille.
Sur l’autre aile, les troupes de Beaumanoir progressaient lentement dans les hautes herbes...
... sous les flèches galloises, meurtrières
Les chevaliers montfortistes résistent aux vougiers franco-bretons
Les derniers chevaliers blésistes sont exterminés par les sergents
Bentley attend le centre de Guy de Nesle

Les vougiers et piquiers anglo-bretons repoussèrent pour un temps les troupes de Bentley. Néanmoins, faute de chevaliers pour les soutenir moralement et en mêlée, ils plièrent à leur tour. Avec les quelques chevaliers restants, Guy de Nesle tenta bien un ultime assaut mais fut défait par les derniers chevaliers bretons monfortistes et leur sergents d’armes.
Défaite, la cavalerie fuit le champ de bataille, alors que la lumière décline

Malgré une nette supériorité numérique, l’armée franco-bretonne est défaite et subit de très lourdes pertes notamment dans la noblesse. Côté Bentley, si les pertes sont également conséquentes, la victoire est néanmoins belle et éteint pour quelque années toutes velléités blésistes.

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