La baraque à Frit

Dans la nuit du 2 janvier 1942, Jean Moulin (nom de code Max), Raymond Fassin (nom Sif) et Joseph Monjaret (nom de code Frit) sont parachutés en Zone libre dans le massif des Alpilles situé au Nord de la Camargue.


Ils atterrissent dans le marais des Baux. Ils passeront leur première nuit sur le sol français dans une masure appartenant à Jean Moulin : le maset de la Lèque, situé à proximité de la ville d’Eyguière.


En mars 1943, la Zone libre n’existe plus et les Allemands sont fortement implantés dans les villes alentours. Après plus d’une année à assumer tout le trafic radio entre ses deux amis résistants et Londres, Joseph Monjaret alias Frit quittera cette région.

La véritable histoire laisse alors place à notre scénario sur la règle Bolt Action. Les Résistants du réseau Combat doivent prévenir et exfiltrer au plus tôt Frit alors qu’une partie de la compagnie commandée par le général allemand Wiese, cantonnée à Arles, fait route pour capturer le Résistant.

Les Résistants ayant la maîtrise du terrain se déploient sur la partie au Sud-Est du ruisseau. Un groupe se déploiera même en embuscade dans un mas abandonné en bordure de ruisseau et centré.
Les Allemands arrivent par le coin Sud-Ouest. Leur idée sera de foncer vers la partie Ouest de la zone marécageuse.

La tactique des deux camps est identique : arriver au plus tôt dans la zone marécageuse, lieu supposé de la baraque à Frit. Les Résistants en embuscade dans le mas situé au centre de la carte seront d’une efficacité redoutable : ils feront beaucoup de dégâts et fixeront les troupes allemandes pendant qu’un groupe de 6 Résistants contourne par le Nord-Est pour rejoindre Joseph Monjaret.

Les Allemands investiront sans problème la ferme située au Nord-Ouest.

Pendant ce temps, un groupe de Résistants effectue la jonction avec Joseph Monjaret réfugié dans un vieux moulin. Ils doivent alors ensemble rejoindre la zone au Sud du ruisseau où les attendent des véhicules pour fuir. Pendant ce temps, les combats font rage autour de la ferme.

La course des Résistants ayant été repérée par les Allemands, une petite unité allemande disposant d’une MG42 se lance à leur poursuite. Malheureusement pour les Résistants, plusieurs balles atteindront Joseph Monjaret. Les Résistants s’éparpilleront alors dans le massif.

Les Allemands ont rempli leur mission : éliminer le radio de Jean Moulin.

Dans la « vraie vie », Jospeh Monjaret s’est éteint paisiblement dans son lit le 12 décembre 1995.