Les Turcs, plus mobiles, refusaient la bataille rangée. A défaut de bataille décisive, les Byzantins ne connurent que de brèves escarmouches sans lendemain. Lassé, Alexis décide de rentrer à Byzance, ramenant avec lui de nombreux réfugiés qu'il souhaitait soustraire des razzias turques.
Nous sommes en automne 1116. L'armée byzantine quitte Philomélion, à une centaine de kilomètres au Nord-Ouest d'Iconium. C'est alors que surgissent les cavaliers turcs...
Les Seldjoukides arrivent par trois côtés. Leur objectif est de capturer le convoi ou de défaire l'empereur. Les Byzantins disposent également de trois corps. Le premier, celui d'Alexis, ouvre la route au convoi. Les deux autres corps protègent les côtés. Le convoi doit passer.
Les Turcs se jettent sur leur proie
Le convoi est stoppé, l'aile gauche byzantine en passe d'être détruite ; seule l'autre aile semble pouvoir encore résister aux insaisissables archers montés seldjoukides.
Sur notre table, les Turcs furent victorieux. Dans les faits, cette rencontre est à peine évoquée et laisse planer le doute.
Alexis 1er Comnène ignorait que c'était sa dernière campagne militaire. Quarante-cinq ans après le désastre de Manzikert, il ne pouvait pas savoir non plus que les pires heures de Byzance allaient venir.
Je ne me lasse pas de venir par ici...Très beau rapport, fort bien illustré et servi par une très jolie plume...
RépondreSupprimerMerci beaucoup. C'est trop. Mais nous continuons de chercher un photographe digne de ce nom.
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