Fin 1942, l’armée impériale japonaise a
abandonné l’idée d’envahir l’Australie et s’est tournée
vers la Nouvelle-Guinée. Des têtes de ponts
sont établies mais la percée attendue par l’état-major impérial
se heurte à la résistance acharnée des troupes australiennes et
américaines qui reprennent même l’initiative et repoussent
inexorablement l’armée japonaise vers la mer.
Début janvier 1943, des transports de troupes quittent Rabaul, la base principale japonaise, pour renforcer les derniers îlots de résistance contre les alliés.
Le convoi est repéré par des hydravions de reconnaissance australiens. L'ordre est donné aux 7ème et 39ème Fighter Squadron de l’US Air Force de le détruire. Par contre, le convoi est protégé par les chasseurs du 11ème Sentai, basés à Lae, en Nouvelle Guinée.
Pour cette partie, la mission des japonais est de détruire les chasseurs bombardiers P-400 du 7ème FS, alors que les américains doivent faire traverser la table à ces mêmes avions.
Les P-400 se dirigent vers leur cible, pour l’instant hors
de la table de jeu. Ils sont couverts par une paire de Lockheed P-38
Lightning, alors que deux Chutai de Ki-43a se dirigent vers eux. Une
troisième patrouille de chasseurs japonais, des Zéro cette fois,
sont en pleine ascension pour en découdre et essayer ainsi de
protéger les précieux transports de troupes.
L’escorte de Lightning, devant le
nombre imposant de cibles qui approchent décide de se concentrer sur
les 3 Zéro qui arrivent en espérant les coiffer avant qu’ils
ne puissent contacter les bombardiers.
Cette première phase
d’approche place les chasseurs américains en bonne position
derrière les Zéro qui ont gagné de l’altitude. Néanmoins, les
chasseurs japonais, dans une manœuvre totalement déloyale, ont su éloigner la patrouille de couverture des chasseurs bombardiers
qu’ils devaient protéger.
Les Américains sont bien plus directs : ils foncent droit vers leur cible,
sans chercher la moindre tentative d’évitement ou entamer de
manœuvres complexes.
Les Japonais, quant à
eux, sont très subtils (trop ?) et pensent évidemment à une
feinte. Les deux chutai continuent tout droit et laissent un espace
entre eux qui permet aux P-400 de s’engouffrer dans la brèche sans
avoir subi un seul tir !
Se rendant compte de la vile tromperie
occidentale, les Oscar tentent le tout pour le tout et manœuvrent
plus ou moins acrobatiquement pour se remettre dans le sens de la
marche. Pas de collision, mais…
… la manœuvre est bien trop tardive
et seule une des deux escadrilles de Ki-43 reste en position
d’interception.
De l’autre côté de la table, le
combat entre les Zéro et les Lightning n’a donné aucun résultat. Les
avions japonais ont fait demi-tour et essaient de rejoindre la zone
de combat, poursuivis par des P-38 plus rapides et mieux armés.
Les P-400 décident alors
de virer pour reprendre leur direction initiale et faire cap vers les
transports de troupes qu’ils aperçoivent à l’horizon. Ils
arrivent ainsi dans les collimateurs du seul groupe de chasseurs japonais
en situation de faire feu. Malheureusement pour les pilotes nippons,
ils anticipent une fois de plus une manœuvre subtile américaine qui ne survient pas. Les Zéro se retrouvent alors positionnés
devant les P-400.
Les Américains font preuve d’une
redoutable efficacité et touchent un des Ki-43.
Emportés par leur
vitesse et obnubilés par leur mission, les P-400 passent
en trombe devant les Oscar qui réussissent à toucher un des
chasseurs bombardiers qui encaisse les coups .
Après plusieurs tirs
infructueux, sauvés par l’habileté de leurs pilotes et la
robustesse de leurs avions, les P-400 américains sortent de la
carte pour aller bombarder les transports de troupes ennemis. La mission est un
succès pour eux. A leur retour ils revendiqueront 7 avions japonais
descendus et 3 transports coulés !
Les pilotes nippons, à court de
munitions ou ayant subi de nombreux impacts rentreront également tous
sur Rabaul, en revendiquant aussi 5 chasseurs américains !
La victoire américaine
est très nette, la mission est parfaitement accomplie. Mais pour la
première fois depuis de nombreuses années au club, la soirée se
termine sans victime ! Habileté dans l’esquive ou maladresse
des tirs ? Affaire à suivre !
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