C'est connu : Rome ne s'est pas faite en un jour. La cité ne s'était pas encore remise de l'humiliation du raid mené par les Gaulois, et s'empêtrait désormais dans des troubles internes opposant Patriciens et Plébéiens. A l’extérieur de ses murs, la situation n'était pas plus enviable. Les cités latines voisines refusaient de se soumettre, et Praeneste, située à 35 kilomètres, s'était alliée aux Volsques alors que ses soldats ravageaient la campagne romaine.En -380, l'armée de Praeneste mit le siège à Rome, mais, ne parvenant pas à prendre l'orgueilleuse cité, les Praenesti, lassés, finirent par rebrousser chemin. Titus Quinctius Cincinnatus Capitolinus, le dictateur romain, se lança à leur poursuite. Les deux armées se rencontrèrent près de l'Allia, à l'endroit où, dix ans plus tôt les Gaulois vainquirent Rome.
Nous jouons cette rencontre avec la version 2.2 de la règle De Bellis Antiquitatis. Les Romains, ici au premier plan, sont basés sur la liste d'armée II-10, et les Praenestii sont issus de la I-55d.
Praeneste mise tout sur son aile droite, et détache sa cavalerie pour envelopper la ligne ennemie
A deux contre un, les Praenesti ne feront qu'une bouchée de l'unité romaine venue à leur rencontre
Désormais, l'armée romaine est véritablement piégée...
Praeneste a gagné, en ayant obtenu les quatre pertes nécessaires. Mais l'Histoire montrera que Rome était loin d'être vaincue...
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