Pourtant, le Carthaginois ignore la ville, et poursuit son périple dans la péninsule.
Pendant de longs mois, les Romains vont se contenter de suivre Hannibal, en évitant tout affrontement. Mais cette stratégie de la temporisation a une fin, et de nouveaux consuls, bellicistes, sont élus. C'est ainsi que l'armée romaine fait face à son ennemi près de Cannes, dans les Pouilles. Forte de près de 80,000 hommes, elle est commandée par les consuls Terentius Varron et Paul Emile. L'armée carthaginoise, quant à elle, est un amalgame de peuples. Ils ne sont que 50,000 combattants.
Les Carthaginois sont au premier plan, face aux Légions au Nord
Les Romains ont choisi le lieu. Comme à leur habitude, l'infanterie, lourde et puissante, est déployée sur trois lignes, derrière un écran d'infanterie légère. La cavalerie est placée sur les ailes.
Le centre carthaginois est constitué de Gaulois, épaulés par des Ibères, puis par les Africains de Hannibal. A gauche, la puissante cavalerie gauloise et ibère est placée sous les ordres de Hasdrubal, alors que l'on trouve les Numides de Maharbal à droite. De nombreux frondeurs des Baléares sont placés devant ce dispositif, qui, bien que moins profond que celui de leur adversaire, est plus étendu.
Les Gaulois, encore et toujours
Les Légions attendent, laissant les Vélites se porter au contact de l'ennemi
Mais les Baléares sont de terribles frondeurs, et d'excellents guerriers
Sur l'autre aile, la cavalerie alliée tient bon face aux Numides
Alors que les troupes romaines, gardant le camp au-delà de la rivière, restent éloignés du combat
Les cavaliers "carthaginois" se ruent désormais sur les "extraordinari" latins...
.. alors que les troupes légères de Hannibal en ont fini avec les Vélites...
...et se ruent sur les Légions attentistes, suivies par l'infanterie bigarrée de Hannibal
De leur côté les Numides prennent le dessus, le consul Varron ne pourra pas s'échapper
A ce moment, Rome compte déjà 26,000 pertes, contre seulement 3,500 pour Carthage. Rome est vaincue sur notre table de jeu, définitivement, et historiquement.
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