Louis de la Cerda, dit Louis d'Espagne, était au service du roi de France. Il choisit de porter la guerre à partir de la mer. Après avoir saisi des navires à Guérande, il se mit à écumer les côtes bretonnes. C'est ainsi qu'il s'arrêta en bas de la rivière de Quimperlé, où il laissa ses vaisseaux.
A la tête de ses Castillans et Génois, il se mit en campagne, rentrant profondément dans les terres, détruisant ou pillant tout ce qui tombait à sa portée. Ses méfaits furent rapidement portés à la connaissance de Jeanne de Flandre, qui ordonna d'arrêter le fâcheux.
Les troupes de Jeanne se portent à la rencontre des pillards. Répartis en trois corps, ils pensent pouvoir surprendre facilement leurs adversaires, pénalisés par le lourd butin qu'ils convoient.
Le raid a été fructueux ; les hommes de Louis d'Espagne ramènent le butin aux navires...
...ne se doutant pas que des soldats Anglo-bretons leurs barrent la route...
...et les accueillent avec une première volée de flèches
Le convoi quitte la route principale, sous la protection des cavaliers de Louis
Les arbalétriers génois et quelques archers viennent également couvrir la manœuvre des fuyards...
...qui comptent se protéger derrière une rivière
Les archers anglais font grand carnage des arbalétriers génois...
...alors que les fuyards sont ralentis par l'étroitesse du pont
Les derniers Génois sont réduits par la charge de sergents bretons
Sur l'autre rive, le hommes de Louis sont pris sous les tirs d'un autre groupe montfortiste
La cavalerie de Louis charge, afin de détruire cette menace
Sous bonne escorte, le butin franchit la rivière sans trop de problèmes
Dans la plaine, ses hommes sont débordés par les Anglo-bretons
Les Bretons tiennent bien la colline, la charge de cavalerie a échoué
Blessé à deux reprises, l'Espagnol ne devra son salut qu'à la fuite
Les Anglo-Bretons peuvent récupérer le produit des rapines des soudards de l'insaisissable Louis d'Espagne. Les soldats castillans et autres arbalétriers génois devront se battre, ne s'attendant à aucune clémence de leurs adversaires.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire