Jeux d'Histoire du Ponant - club de jeux d'Histoire à Brest

mardi 2 mai 2023

Aspern-Esling - 21 mai 1809

Après que Napoléon a réussi à repousser l'offensive autrichienne sur la Bavière, les armées des deux Empires se retrouvent de part et d'autre du Danube. Napoléon s'empare de Vienne pendant que les troupes de Charles sont cantonnés sur la rive nord dans la région de Wagram.

Napoléon décide alors d'une manœuvre audacieuse et fait construire des ponts par delà le Danube afin de faire traverser son armée et ainsi affronter les troupes de Charles.

Le 20 mai au soir, depuis la tête de pont sur l'ile Lobau, l'avant-garde française parvient à prendre pied sur le rive gauche du fleuve en s'emparant des communes d'Aspern et d'Esling. Le corps de Masséna renforce ses positions durant la nuit mais au matin, les ponts sont endommagés et l'armée est bloquée sur Lobau.

Charles ne prend pas conscience de suite de la situation périlleuse des troupes françaises et ce n'est qu'en début d'après-midi qu'il donne l'ordre d'attaquer.

Pour jouer cette première journée de la bataille d'Aspern-Essling, nous utilisons la règle Blücher.



 
La cavalerie de Kienmayer s'approche d'Essling mais... 
 
... est aussi tôt chargée par la cavalerie légère française sous les ordres de Lasalle.
 
 
Si les chasseurs voient leur charge contre les dragons repoussée, les hussards sont en revanche héroïques. Après avoir détruit l'artillerie à cheval, ils font face aux cuirassiers autrichiens venus en renfort ...

... et parviennent même à les repousser.

Du côté d'Aspern, Masséna adopte une posture plus défensive face à l'avancée des hommes d'Hiller.

Téméraire, la cavalerie autrichienne tente de charger l'artillerie lourde française retranchée et se fait accueillir par une salve de boulets.
 
Persévérante, elle récidive de suite pendant que de l'autre côté du village,
infanterie et artillerie de Nordmann tirent sur les troupes françaises.

Pendant ce temps là, les cuirassiers d'Espagne, venue mettent à mal leurs homologues autrichiens ...

... alors même que le IVème corps, commandé par Rosenberg, approche d'Essling.

Mais l'espoir des autrichiens d'écraser par le nombre les troupes françaises bloquées sur cette rive du Danube vacille bientôt : les renforts français arrivent eux aussi depuis les bois au sud.

D'autant que si les troupes d'Hiller parviennent à repousser la tentative de contournement, via les marais, de l'infanterie légère française et que la cavalerie, dans une énième charge réussira enfin à détruire une partie de l'artillerie ...

... celle-ci, en terrain difficile, sera aussitôt mis en débandade par une charge combinée d'infanterie.


Peu aidés par des jets d'activation guère chanceux, les Autrichiens ont trop tardé à avancer et doivent se rendre à l'évidence : ce ne sera pas en ce 21 mai 1809 qu'ils parviendront à repousser les Français dans le Danube. Ils devront retenter leur chance le lendemain.

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