Décidément, il existe des lieux maléfiques pour les Occidentaux.
Alors que les siècles n'effaçaient pas la désastreuse défaite des
Légions romaines à Carrhae, en 53 avant notre ère, une armée européenne
se présentait de nouveau sur cette même route afin d'assurer de façon
définitive son empreinte en Orient. Nous sommes en 1104. C'est le temps
des Croisades, et Carrhae s'appelle désormais Harran.
A la tête de l'armée croisée, Beaudoin du Bourg, comte d'Edesse, et futur roi de Jérusalem. Il commande une armée hétéroclite d'un peu plus de 10 000 hommes, de la piétaille en majorité. En face, la cavalerie légère turque et les troupes syriennes les attendent.
A la tête de l'armée croisée, Beaudoin du Bourg, comte d'Edesse, et futur roi de Jérusalem. Il commande une armée hétéroclite d'un peu plus de 10 000 hommes, de la piétaille en majorité. En face, la cavalerie légère turque et les troupes syriennes les attendent.
Les chevaliers croisées se précipitent au contact... il est vrai que l'herbe semble plus verte dans cette direction...
Le résultat ne se fait pas attendre. Beaudoin tombe, comme dans
l'Histoire, la Vraie. Il sera effectivement capturé, ainsi que son
cousin Josselin de Courtenay. Libéré en 1108, après une tentative
avortée d'évasion, il deviendra roi de Jérusalem en 1118.
La bataille de Harran marque un tournant dans l'histoire des Croisades, et marque la fin de leur expansion vers l'Est.
La bataille de Harran marque un tournant dans l'histoire des Croisades, et marque la fin de leur expansion vers l'Est.
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