Nous sommes le 18 juillet 1944, en Normandie. Depuis plusieurs semaines, la 29ème division d'infanterie de l'armée américaine essaie de prendre St Lô.
Pour rompre l’impasse, une Task Force mobile est formée pour prendre d’assaut la ville par la route d’Isigny. De leur côté, les Allemands ont décidé de se retirer, mais ils laissent une force pour ralentir les Américains.
Depuis les deux axes venant de l'est, les américains s'avancent prudemment
Quelques tirs de fumigènes couvrent la progression des GI's
Un "PaK 40" était camouflé à l'entrée de Saint Lô. Il ouvre le feu sur la colonne américaine en approche et rate son tir.
L'équipage du char réplique aussitôt et envoie les artilleurs germains retrouver leurs aïeux.
L'euphorie n'est que de courte durée car le Sherman explose à son tour suite au bombardement orchestré par la batterie de 105 mm en soutien des troupes allemandes.
Sur l'autre route, la situation alliée n'est guère meilleure.
En effet, un deuxième char est victime d'un tir de panzerfaust à courte portée
Un certain Hermann Schmidt, jusqu'alors camouflé dans sa motte de foin, savoure sa victoire et se réfugié dans la cour de la bâtisse la plus proche. Les Américains décident de répondre en bombardant la courette avec leurs mortiers de 81.
Le toit de la maison s'effondre, aux dépends des soldats allemands postés à l'intérieur
L'infanterie américaine part à l'assaut d'une première maison. Les Allemands à l'étage tentent de les surprendre mais sont accueillis froidement par les nouveaux occupants du rez de chaussée et rebroussent chemin. Un second groupe part à l'assaut mais après un premier round équilibré, sont décimés par des GI's revanchards.
Le dernier Sherman engage la maison abritant le snipper
Le tir du char a été infructueux, c'est une mitrailleuse qui d'un magnifique tir s'offrira le tireur embusqué.
Les Américains ont perdu deux chars, alors que leurs adversaires comptent un "PaK 40" détruit et qu'une partie de l'infanterie allemande a été éliminée. Les survivants, désormais repérés, risquent à tout moment de faire les frais de l'artillerie en soutien. Mais Saint Lô était toujours entre leurs mains.
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