Les Barons avaient entendu l'appel d'Urbain II pour libérer les Lieux Saints et le Tombeau du Christ. Sous le signe de la Croix, ils avaient finalement pris la route de Byzance. L'empereur Alexis Comnène, plutôt méfiant quant à leurs intentions, leur fait traverser le Bosphore au printemps 1097.
Après trois jours de marche, les Croisés arrivent devant Nicée, aux mains des Turcs depuis seulement 18 ans. Ils en font le siège, et la capitale seldjoukide se rend aux Byzantins. Fin juin 1097, les Barons reprennent la route vers Jérusalem.
Le 1er juillet, l'armée chrétienne, placée sous le commandement de Bohémond de Tarente, est à la hauteur de Dorylée. Les Croisés avaient été suivis depuis Nicée, par les hommes du sultan Kiliç Arslan, qui ont monté une embuscade et les attendent de pied ferme.
Kiliç Arslan observe ses ennemis arriver au loin
La cavalerie légère seldjoukide se déploie pour accueillir comme il se doit les indésirables
Nullement intimidés, les cavaliers lourds chrétiens acceptent le combat...
...et se présentent face aux archers montés turcs
Ces derniers les harcèlent de leurs flèches, mais aucune ne parvient à percer les lourdes armures
A chaque fois qu'ils sont chargés, les Turcs esquivent, et repartent à l'attaque...
Les Seldjoukides virevoltant ne parviennent pas toutefois à emporter la décision
C'est alors qu'arrivent par le travers des Turcs de nombreux chevaliers chrétiens...
...qui, profitant de leur situation surélevée et de leur caractère impulsif, chargent
Alors que le camp des Croisés est attaqué, sans réel résultat...
Kiliç Arslan risque le tout pour le tout et engage sa cavalerie lourde au centre
Ici, c'est la force brute qui décidera, et non pas des flèches molles
La cavalerie légère seldjoukide est fixée sur les ailes, et ne parvient pas à passer
Rapidement, les Croisés prennent le dessus, et le Sultan est isolé
C'en est trop pour les Turcs, qui rompent le combat
Lors
de la bataille historique, comme sur notre table, ce sont les armures
des croisés qui ont eu raison des traits seldjoukides. La route de
Jérusalem et désormais ouverte. Mais ce n'est que le début des Croisades, et les Seldjoukides sont encore loin d'être vaincus.
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