Quousque tandem abuter, Catilina, patientia nostra ? Par ces mots ("jusque quand vas-tu abuser de notre patience, Catilina ?"), Cicéron dénonce la nouvelle tentative de coup d'état de Lucius Sergius Catilina. Ce dernier s'appuyait sur des vétérans de Sylla et de la Nobilitas, défaits lors de la guerre civile qui s'était achevée quelques années plus tôt. Catilina doit s'enfuir, et rejoint les deux Légions de son complice Manlius en Étrurie. Il est déclaré hostis ("ennemi public", alors que ses partisans, restés à Rome, sont systématiquement massacrés.
Catilina marcha vers le nord en suivant des routes peu fréquentées. Mais, ayant trouvé la Via Æmilia barrée à la hauteur de Bologne par trois légions, il se replia vers l’ouest et s’arrêta près de Pistoria, où il fut rejoint pas les trois Légions envoyées contre lui par le Sénat.
Ces évènements dramatiques sont l'occasion pour nous de tester la règle "Wars of the Republic" éditée par Osprey. Le système de jeu accepte n'importe quel type de soclage ou d'échelle, et casse le déploiement classique bien trop linéaire que l'on trouve dans la plupart des autres règles (les unités doivent d'ailleurs rester espacées). De plus, certaines unités disposent de capacités spéciales correspondant à des modes opératoires particuliers (une unité de Légion, par exemple, peut passer d'ordre lâche à un ordre compact, lui apportant des bénéfices spécifiques). L'originalité de la règle tient dans la gestion de points de commandement ("Commander's Gaze") qui permettent de prendre l'initiative ou faire des actions spéciales tout au long de la partie.
Mais revenons à nos moutons...
Les Légions loyalistes, commandées par le légat Marcus Petreius, se déploient dans la plaine
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